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lunes, 20 de julio de 2009

Le transport en commun à Berlin

Berlin dispose d’un réseau de transport en commun assez dense qui permet aux gens d’avoir une haute mobilité sans avoir besoin de posséder une voiture. Cela contribue à la haute qualité de vie de Berlin puisque les embouteillages sont assez rares.

Le cœur du système de transport en commun est composé par le train souterrain (appelé U-Bahn en allemand) et le train urbain (S-Bahn). Les deux systèmes peuvent être considérés comme ce qui dans le monde francophone est connu comme le métro et le RER. Les trains de l'U-Bahn (l’équivalent au métro) sont plus petits et ses gares sont plus proches entre eux que dans le cas du S-Bahn. Les lignes d’U-Bahn se concentrent en centre-ville, ou la zone A de transport en commun qui est entourée par une ligne circulaire de S-Bahn, appelé la «Ringbahn». Les lignes de S-Bahn (l’équivalent au RER) relient le centre de la ville avec les banlieues, zones B et C. Ce dernier système est conçu pour croiser la ville de nord à sud et d'ouest à est.

A part des Bahns il faut ajouter les lignes de trams et d'autobus. Dans les zones centrales ces trams et autobus ont une fréquence d’environs 10 minutes en moyenne et dans les banlieues de 20 minutes. Les lignes de taxi fonctionnent comme un service complémentaire au réseau de transport en commun. La plupart des lignes se trouvent à proximité de beaucoup de gares et d'arrêts.

Finalement, il ne faut pas oublier les chemins pour circuler en vélo et la provision de parkings de vélos dans la plupart des gares. Les trains, trams et autobus sont préparés pour transporter landaus et chaises roulantes. On peut aussi emporter les vélos dans les trains et les trams.

La ville reste communiqué 24 heures sur 24 grâce à des lignes nocturnes d'autobus et au fait que presque tout le système fonctionne 24 heures les weekends et les jours fériés. Ce système, en plus du prix de l’essence élevé qu'actuellement ronde €1,3 (CAD2,05; FCFA$852,74) par litre, fait de Berlin une ville presque sans problèmes de congestion. Tout ce système est seulement contrôlé par deux entreprises qui travaillent en collaboration, la S-Bahn Berlin (partie de l'entreprise publique de chemins de fer Deutsche Bahn) et la BVG, propriété du Land de Berlin. La première entreprise se charge seulement du réseau du S-Bahn tandis que la BVG se charge d'opérer le reste du réseau. Les deux entreprises offrent la possibilité d'acheter des tickets qui fonctionnent dans tout le réseau. Le ticket individuel coute €2,1 (CAD3,3; FCFA1.377,51) et permet d'utiliser tout moyen de transport pendant deux heures. Le ticket mensuel coûte €72 (CAD113,31; FCFA47.228,9).

Les deux compagnies offrent un service web pour qu’on puisse savoir quelle route prendre et le temps estimé du voyage. Il faut seulement écrire son adresse de départ et d'arrivée.

Quand on compare ce système avec celui des très congestionnées grandes villes du tiers monde où le système du métro, et ses lignes d'autobus, n’arrivent pas dans beaucoup des quartiers de la ville et coexiste avec d'infinies lignes privées d'autobus sans arrêts fixes, ni route disponibles dans aucun format écrit, je vois une des raisons qui expliquent pourquoi l’allemand moyen est connu pour sa ponctualité.

Ceux d'entre vous qui connaissez Berlin, croyez vous aussi que les transports en commun de cette ville sont exceptionnellement bons? Connaissez vous autres villes avec systèmes comparables ou meilleurs encore?

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jueves, 16 de octubre de 2008

Deux pays, deux types de pauvreté

Si on se souvient que récemment chercheurs de la Banque Mondiale ont proposé un ajustement à la célèbre ligne internationale de pauvreté de $1 (€0,74; C$1,19) par jour et par personne à $1.25, faire une analyse comparative de la ligne nationale de pauvreté d'un pays développé, l'Allemagne, et de celle d’un pays en développement (PED), le Venezuela, résulte intéressant.

Commençons par le cas allemand. Puisque dans la plupart des pays de l'Union Européenne le problème de la pauvreté absolue - qu'on pourrait vaguement considérer comme un état dans lequel les nécessités de base pour avoir une vie décente ne sont pas satisfaites- est plutôt rare, les agences statistiques nationales sont préoccupées davantage par mesurer la pauvreté en termes relatifs. La ligne de pauvreté est alors calculée à partir «du revenu équivalent» médian, c’est-à-dire le revenu équivalent de la personne qui est juste au milieu de la répartition des revenus équivalente du pays, quand ceux-ci sont arrangés du plus petit au plus grand. Le revenu équivalent est une échelle développée par l'Organisation de Coopération et Développement Economiques qui permet de comparer le revenu des ménages de diverses tailles. Pour obtenir ce revenu équivalent, un poids est donné à chaque membre du ménage et son revenu total est alors divisé par la somme des poids. La personne qui gagne le plus d’argent a un poids égal à 1, son conjoint ou les enfants avec plus de 13 ans ont un poids de 0,5 et celui des enfants au dessous de 14 ans est 0,3. La ligne de pauvreté est définie comme un niveau du revenu équivalent de 60% du médian. Pour l'Allemagne en 2005 la ligne a été située autour des €850 (C$1.355) par mois. Le pourcentage de la population vivant en état de pauvreté la même année était 13,2%.

Dans le cas vénézuélien, comme dans la plupart des PED, le type de pauvreté mesuré est l'absolue. Afin de construire une ligne de pauvreté absolue, on définit un panier de consommation de base qui assurerait un état soutenable de vie. Au Venezuela, le panier est construit prenant en compte qu'une personne doit consommer au moins 2.200 calories par jour de nourriture. Sur la base des enquêtes des ménages, le coût d'un panier de nourriture, qui couvrirait la quantité indiquée de calories et se composerait par les aliments principaux du pays, est calculé. Grâce aux mêmes enquêtes des ménages, on sait que les dépenses sur des biens et services autres que de la nourriture sont presque égales aux dépenses sur la nourriture dans les groupes de population qui ont une consommation d’aliments autour des 2.200 calories quotidiennes. Le panier de consommation de base, ou ligne de pauvreté, est alors défini comme le double du coût du panier de nourriture. La ligne mensuelle de pauvreté par habitant en 2005 était de BsF74,23 (€23,3-29,26; C$31,92-40,09). Sous cette ligne de pauvreté se trouvaient entre 37,9% et 43,7% des vénézuéliens cette année.
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viernes, 19 de septiembre de 2008

Le problème du logement et le marché de location

Dans la plupart des pays occidentaux il est évident que même les plus bas salaires payés aux ouvriers devraient être suffisants pour fournir un toit, de la nourriture et d'autres nécessités de base à leur famille. Focalisons-nous dans la capacité des ménages à bas revenu de résoudre leur problème de logement. Ceux d’entre vous avec de l'expérience avec pays moins développés, savent que les ouvriers avec bas revenus, des secteurs urbains ou ruraux, doivent habiter la plupart du temps en cabanes dans des bidonvilles.

Une raison qui explique cette situation est la manière dont le marché de location de logement fonctionne. Prenons comme référence ce qui se passe en Allemagne. La plupart des personnes dans ce pays habitent dans une chambre, un appartement ou une maison louée. L'Etat allemand intervient sur le marché de location en fournissant des appartements à loyers modérés aux personnes de bas revenu. Si vous regardez la plupart des pays latino-américains, le pourcentage des ménages louant leur logement, et au contraire au dessous de 15%. Le marché de loyer est également tout à fait dualiste. Ceci signifie que les options de loyer se situent souvent dans deux extrémités, luxueux ou un logement dans un bidonville. En raison des conditions très mauvaises des logements des ces quartiers marginaux, il est évident que l'Etat devrait subventionner des loyers. Cela permettrait aux ménages pauvres de vivre dans un logement décent. Mais aussi, pourtant que le marché de loyer pour les familles de revenu moyen existe à peine, l'Etat devrait intervenir pour créer ou impulser ce marché. Le manque d’options de location pour les familles avec des revenus moyens est un échec du marché qui justifie ce type d'intervention. En revenant à nouveau au cas d'Europe de l'ouest, l'Etat pourrait fournir appartements à loyer modéré en donnant des crédits subventionnés aux compagnies de construction qui construiraient et puis administreraient ces immeubles. Une politique comme celle-ci motiverait le marché du logement, augmenterait le taux d’investissement de l'économie et augmenterait aussi la création d'emplois.

Une autre cause qui explique cette situation peut être la volonté des ménages de ne pas vivre dans un logement loué ou des propriétaires de ne pas louer leur propriété. On pourrait dire que ce refus des deux côtés pourrait être du à la loi réglant ce marché et qu'elle soit respectée ou pas. Le niveau de protection au locataire ne limite pas nécessairement le marché de location. Prendrons encore le cas de l'Allemagne, on peut dire que la loi dans ce pays protège le locataire davantage qu'aux Etats-Unis, mais la quantité de ménages qui louent leur logement en Allemagne est beaucoup plus haute qu’aux US. Le problème principal qui devrait être résolu alors devrait être celui de réduire les coûts de transaction et d'assurer une application efficace de la loi.

Indépendamment de l’existence de larges bidonvilles autour de grandes villes, autre indicateur qui pourrait indiquer un problème sur le marché de location est le fait que les familles étendues vivent ensemble dans le même logement, comme se produit assez fréquemment dans beaucoup de pays du Tiers Monde. On pourrait penser que c'est dû aux raisons culturelles, mais dans quelques pays ceci bien pourrait être dû au manque d'options de location.

Les mentalités devraient changer et on ne devrait pas croire que la société idéale est une dans laquelle chaque ménage est propriétaire de son logement. Ce type de pensée est ce qui a fait aux ménages construire des cabanes dans les bidonvilles et aux Etats ne pas pouvoir tenir leurs promesses d'assurer du logement décent pour tout le monde. Une société idéale devrait être une dans laquelle chaque ménage ait un logement décent, de sa propriété ou loué. Puisque beaucoup de personnes ne pourront pas acheter un logement avec leur bas revenu et que ça coûte moins à l'Etat (et à la société en général) de subventionner des loyers que de donner du logement à un prix fortement subventionné, le marché de location devrait être favorisé dans les pays avec un pourcentage élevé de la population vivant dans des cabanes et bidonvilles.
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