Je pense que cette situation est seulement justifiée dans les premières étapes du processus du développement d'un pays, quand il est encore impossible de produire des manuels dans la langue locale. Cette capacité devrait être développée rapidement, d'abord par des traductions des textes étrangers et puis avec la publication de manuels écrits par des auteurs locaux qui seraient mieux adaptés à la réalité de chaque pays, tenant compte toujours des critères de la qualité éducative. L'étude d'autres langues ne devrait pas être négligée, naturellement. Mais il ne devrait pas être focalisé seulement autour d’un, qui dans la plupart des cas est l’anglais. Une autre langue devrait être ajoutée au programme d'études. Ça pourrait être une autre langue parlée dans le pays ou une langue étrangère parlée dans les pays avec lesquelles l’on a des liens commerciaux les plus importants. Ceci favoriserait non seulement l'intégration culturelle dans le pays ou avec les pays voisins, mais une politique comme celle-ci limiterait la dépendance technologique-culturelle vers une seule langue.
Ces réformes dans le système éducatif favoriseraient le processus du développement à travers le renforcement de la capacité technologique locale. Au début ce qui serait stimulé serait l'adaptation des technologies étrangères. Exemples simples de ceci seraient la capacité et le désir de la population (créant ainsi une demande) en général d'avoir des manuels d'équipement et de machines dans leur propre langue. La même chose pourrait également se produire avec les publications scientifiques ou même avec les romans et le matériel audiovisuel (films, programmes de TV ou sites d’Internet). Ceci produirait parmi la population une sensation d’appropriation du phénomène technologique et il stimulerait, avec d'autres politiques d’Etat naturellement, la création d'une capacité technologique indépendante, qui est un facteur principal pour accomplir la transformation industrielle qu'un pays doit empreindre afin de se développer.

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